TITRE DU PROJET : Rôle du microbiote rhizosphérique dans l’amélioration de la nutrition en fer des associations pois-blé.
Directeur de thèse HDR :
Nom : Lemanceau
Prénom : Philippe
Grade : DR Ex INRA
Coordonnées (adresse, courriel, téléphone) : INRA, 17, rue Sully, BP86510, 21065 Dijon cedex; philippe.lemanceau@inra.fr; 03 80 69 30 56
Unité d’appartenance (intitulé, label, n°, directeur) : UMR Agroécologie, 1347, P. Lemanceau
Co-directeur de thèse:
Nom : Pivato
Prénom : Barbara
Grade : CRCN INRA
Coordonnées (adresse, courriel, téléphone) : INRA, 17, rue Sully, BP86510, 21065 Dijon cedex; barbara.pivato@inra.fr; 03 80 69 33 36
Unité d’appartenance (intitulé, label, n°, directeur) : UMR Agroécologie, 1347, P. Lemanceau
Résumé en français:
Le projet s’inscrit dans la thématique visant à progresser dans notre connaissance de traits microbiens impliqués dans les interactions plantes–micro-organismes du sol en relation avec le fer afin de promouvoir la nutrition en fer et la santé de la plante, et in fine la qualité des produits (teneur en fer des graines). La plante-hôte choisie est le pois pour son intérêt agronomique, environnemental et nutritionnel. Dans le présent projet de thèse, nous proposons d’explorer une nouvelle piste pour améliorer la nutrition en fer du pois : l’association en culture mixte pois-blé. L’hypothèse que nous formulons est que le blé, compte tenu de sa stratégie efficace d’acquisition du fer, recrute des communautés microbiennes compétitrices pour le fer favorisant la nutrition en fer des plantes. Les objectifs de la thèse consistent à (1) identifier les associations végétales les plus performantes en terme de nutrition en fer; (2) comparer le microbiote associé au blé et au pois en relation avec leur aptitude à acquérir le fer et (3) identifier des traits phénotypiques et moléculaires expliquant la meilleure aptitude à acquérir le fer des communautés rhizosphériques. Le projet est organisé en trois lots de travail opérationnels. Le premier vise à identifier des associations végétales (pois/blé) favorisant la tolérance au stress ferrique du pois. Le deuxième consiste à comparer le microbiote associés au blé et au pois en relation avec leur aptitude à mobiliser le fer et déterminer si les populations les plus compétitives pour le fer sont celles qui sont les plus favorables à la nutrition en fer du pois et à sa santé. Le troisième consiste à identifier des traits physiologiques et moléculaires associés à une meilleure mobilisation du fer des communautés rhizosphériques. L’étudiant bénéficiera d’une expertise pluridisciplinaire au sein (i) de deux pôles de recherche (UMR Agroécologie, pôles BIOmE et GEAPSI) composés de chercheurs spécialisés en écologie microbienne, génétique et écophysiologie végétales et (ii) d’un projet Carnot Plant2Pro regroupant les UMRs Agroécologie, AGIR, B&PMP, et des UE ayant des compétences en agronomie.
Résumé en anglais:
The project belongs to a research program aiming at progressing in our knowledge of microbial traits involved in plant – rhizosphere microorganisms interactions related to iron dynamic, in order to promote plant iron nutrition, health and seed quality (grain iron content). The model plant is pea, chosen for its agronomic, environmental and nutritional potential. In the present project, we propose to explore a new strategy to improve iron nutrition in pea plants based on plant intercropping combining pea and wheat. The hypothesis is that wheat, because of its efficient strategy of iron uptake, recruits in its rhizosphere microbial populations promoting pea iron nutrition. The goals of the PhD thesis are three folds (1) identify the most performant intercropping systems for pea iron nutrition, (2) compare wheat and pea microbiota and their resistance to iron stress and (3) identify physiological and molecular traits accounting for the higher iron stress resistance. The project is organised in three operational work packages. The first consists in identifying the best pea – wheat intercropping for pea iron nutrition. The second consists in comparing wheat and pea microbiota for their iron stress resistance, and then assessing if more resistant communities better promote iron nutrition in pea. The third consists in identifying physiological and molecular traits accounting for the better iron stress resistance. The PhD student will benefit from a pluridisciplinary expertise in plant genetic and ecophysiology, and microbial ecology. The corresponding research will be part of a project Carnot Plant2Pro gathering together UMR Agroécologie, AGIR and B&PMP laboratories and Experimental Units.