Profil pour publication :
Enseignement : Biodiversité et statistiques niveaux licence et master.
Recherche : Populations microbiennes, virulence et facteurs de susceptibilité, réservoirs environnementaux.
Enseignement :
La personne recrutée dispensera des cours magistraux, des travaux dirigés et des travaux pratiques principalement en Licences Science de la Vie et Science de la Vie et de la Terre. Elle interviendra notamment dans les UE en lien avec la biodiversité (phylogénie, processus évolutifs fondamentaux (sélection naturelle et processus de diversification), systématique à large échelle et zoologie) et l’analyse expérimentale des résultats (description et représentation des données, analyse statistique (tests paramétriques et non paramétriques)). Le ou la candidat·e devra prendre des responsabilités pédagogiques au sein de certaines UEs dans lesquels il ou elle interviendra.
Recherche :
La personne recrutée intègrera l’unité U1173 et l’équipe EPIM (Épidémiologie et Physiopathologie desInfections Microbiennes) qui regroupe à la fois des microbiologistes, des infectiologues et des scientifiques dont les spécialités respectives sont dédiées à la compréhension des mécanismes infectieux aigües et chroniques. Dans le passé, les mycobactéries non tuberculeuses (MNT) étaient décrites comme vivant exclusivement dans l’environnement mais certaines MNT qui se trouvent dans des environnements artificiels sont déclarées responsables d’infections opportunistes chez l’homme. Le profil recherche sera orienté sur l’étude des populations mycobactériennes sur la base de facteurs de virulence (acquisition et évolution au cours du temps) à partir d’études phylogénomiques pour permettre de décrire l’histoire évolutive de ces familles de gènes de virulence. La prévalence de ces infections est en augmentation chez l’homme ces dernières années. Pour certaines, comme pour Mycobacterium abscessus, on ne connaît ni son cycle de vie, ni son mode de contamination. La personne recrutée développera un axe de recherche orienté sur le cycle environnemental de ces mycobactéries et notamment sur leurs interactions potentielles avec des amibes environnementales. La susceptibilité génétique des hôtes chez l’homme est mal connue, entre autres chez les patients atteints de la mucoviscidose qui sont particulièrement sensibles aux infections à M. abscessus. Cette susceptibilité génétique sera étudiée dans un modèle drosophile, mimant la mucoviscidose, récemment développé au laboratoire.
Contact pour le profil :
Recherche : Pr Jean-Louis Herrmann, jean-louis.herrmann@aphp.fr
Enseignement : Fabienne Misguich, fabienne.misguich@uvsq.fr
