Projet de thèse – Microbiote intestinal

Rôle des vésicules membranaires dans le dialogue moléculaire entre probiotique, hôte et son microbiote intestinal.

Lieu de travail : Equipe Valmis, UMR PAM, Dijon, France.
Champs scientifiques : Interactions Hôte-Microorganismes, Microbiologie, Biologie cellulaire.
Mots clés : Vésicules membranaires, Biofilm, Microbiote intestinal, Probiotique, Epithélium intestinal.
Directeur de thèse HDR : Dr. Aurélie Rieu.
Co-directeur de thèse : Dr. Pierre Lapaquette.
Financement : contrat doctoral des universités

RESUME DU PROJET :
Le microbiote intestinal est au cœur de nombreuses recherches et applications en raison des rôles fondamentaux qu’il joue dans l’homéostasie de notre corps. De nombreuses pathologies (métaboliques, immunitaires ou bien encore tumorales) sont associés à des perturbations du microbiote intestinal, nécessitant le développement d’interventions thérapeutiques et/ou nutritionnelles capables de moduler positivement cet écosystème complexe. Dans ce contexte, les lactobacilles sont des bactéries non pathogènes, largement utilisées pour la production d’aliments fermentés et valorisées pour leurs effets bénéfiques en tant que probiotiques. Cette activité probiotique est souche spécifique et se caractérise par exemple par une inhibition des agents pathogènes, un renforcement de la barrière intestinale, ou bien encore la modulation du métabolisme et des réponses immunitaires de l’hôte. L’ensemble de ces actions peuvent permettre de moduler le microbiote intestinal résident et ainsi agir sur des pathologies liées à des dysbioses. Toutefois, les mécanismes de communication entre les bactéries probiotiques, le microbiote résident et l’hôte sont complexes et constituent un domaine de recherche en pleine expansion actuellement. Des études récentes ont révélé que les lactobacilles peuvent libérer dans le milieu extracellulaire des vésicules membranaires (MVs) et que celles-ci modulent l’activité des cellules immunitaires de l’hôte. Un travail récent au sein de l’UMR PAM (équipe VALMIS) démontre une activité anti-biofilm des vésicules produites par la souche de Lacticaseibacillus casei BL23 contre des bactéries pathogènes (Salmonella et Staphylococcus). Notre projet consiste (i) à caractériser les MVs produites par les lactobacilles en condition de culture planctonique ou biofilm, (ii) à déterminer le rôle des MVs dans les différentes étapes de la formation de biofilm des lactobacilles et (iii) à élucider les effets des MVs produites par des lactobacilles sur des biofilms microbiens complexes tels que le microbiote associé à la muqueuse intestinale.

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