Webinars hebdomadaires de Microbiologie Clinique passés
Chaque jeudi 13h-13h30 : 20 min de présentation, 10 min de questions-réponses
Pratico-pratique : on reprend les chapitres du REMIC
CMV transmission mère-enfant
20 janvier 13h-13h30
Marianne Leruez-Ville
Laboratoire de Virologie
Hôpital Necker-Enfants-malades
Centre de Référence des Herpes virus- Laboratoire associé
EA 7328 –Université de Paris – Institut Imagine
Femme de 32 ans, 2ème grossesse, aîné de 18 mois gardé en crèche, enceinte de 7 semaines d’aménorrhée. Cette patiente avait une sérologie CMV négative à la grossesse précédente. La gynécologue prescrit une sérologie CMV à titre systématique.
La sérologie revient :
IgG = 52 UA/ml (seuil 14)
IgM= 135 UA/ml (seuil 22)
Quelle doit être l’attitude du biologiste?
Rubéole
6 janvier 13h00-13h30
Christelle VAULOUP-FELLOUS
Service Virologie, CHU Paris-Saclay
CNR associé Rougeole, Oreillons, Rubéole
Une femme enceinte de 26 ans (G1P0) a effectué son premier bilan sérologique à 8 SA incluant notamment la sérologie rubéole. La recherche des IgG est négative (titre 7,9 UI/ml pour un seuil à 10 UI/ml). La patiente s’interroge sur ce résultat car elle a été vaccinée (2 doses) dans l’enfance.
Que pensez-vous de cette sérologie ?
a – Dans ce contexte, la sérologie rubéole est recommandée au premier examen prénatal
b – Dans ce contexte, il n’était pas nécessaire de réaliser cette sérologie
c – Cette patiente est très probablement immunisée
d – Une recherche des IgM est indispensable pour conclure
e – Une vaccination en post-partum est recommandée
Tuberculose
16 décembre 13h-13h30
Alexandra Aubry
PU/PH
CNR des mycobactéries et de la résistance des mycobactéries aux antituberculeux
« Un homme de 44 ans, né en Côte d’ivoire (en France depuis 2016), sans antécédents notables, consulte aux urgences pour toux et fièvre évoluant depuis plusieurs semaines. L’interne des urgences vous appelle pour savoir quelles analyses il doit prescrire pour ne pas manquer le diagnostic de tuberculose.»
Quels examens bactériologiques recommandez vous afin de documenter une éventuelle tuberculose ?
a – ECBC avec recherche de mycobactéries
b – ECBC avec « PCR-BK »
c – Test IGRA (« quantiféron »)
d – Détection de LAM dans les urines
Gastro-entérites bactériennes
9 décembre 13h-13h30
Philippe Lehours
Responsable d’équipe INSERM
Directeur du CNR des Campylobacters et Hélicobacters
CHU de bordeaux
Cas pratique rencontré, avis demandé d’une pédiatre de ville au service de gastroenterologie pédiatrique du CHU de Bordeaux
“ Bonsoir, J’ai vu un bébé de 15 mois pour diarrhée trainante depuis 1 mois non sanglante, sans fièvre. J’ai fait faire une copro qui montre de l’ADN détecté pour les gènes des shigatoxines. Cet enfant par ailleurs est en très bon état général. “
a – Il y a t-il un risque de SHU ?
b – Dois je le mettre sous antibiotique ou pas?
si oui, lequel?
c- Faut-il l’hospitaliser ?
Gastro-entérites virales
2 décembre 13h-13h30
Alexis de ROUGEMONT
CNR des virus des gastro-entérites virales
Laboratoire de Virologie-Sérologie
CHU Dijon Bourgogne
” Un homme de 38 ans ayant bénéficié d’une greffe de rein quelques mois auparavant, se présente aux urgences avec une diarrhée aiguë liquide accompagnée de douleurs abdominales et de nausées apparue dans les 24 dernières heures. Il est hospitalisé pour investigation de sa diarrhée et réévaluation de son traitement immunosuppresseur. “
Quelles investigations virologiques vous semblent utiles dans ce contexte ?
a – un test immunochromatographique triplex (noro/rota/adéno)
b – une PCR syndromique (panel gastro-entérites)
c – une PCR norovirus
d – une PCR adénovirus tous types
e – une PCR sapovirus
Infections Ostéo-Articulaires
25 novembre 13h-13h30
Chloé Plouzeau
Laboratoire de Bactériologie CHU de Poitiers
Groupe des microbiologistes du CRIOGO
« Un Monsieur B., 66 ans à 3 mois d’une première pose de prothèse de hanche pour coxarthrose. Aux urgences, il décrit une douleur à la marche et une fièvre intermittente à 38°5. une infection de prothèse de hanche est suspectée »
a – il s’agit d’une infection précoce
b – il faut introduire des antibiotiques en urgence
c – lors de l’intervention des prélèvements multiples devront être réalisés
d – un broyage des prélèvements solides est obligatoire
e – un seul prélèvement positif sur quatre exclut une infection
f – tous les flacons d’hémoculture ne sont pas équivalents pour la culture des broyats
Leptospira
18 novembre 13h-13h30
Mathieu Picardeau
CNR de la Leptospirose
Institut Pasteur
La leptospirose: épidémiologie et diagnostic d’une zoonose négligée et émergente
” Un patient de 25 ans, né en France, consulte pour une fièvre élevée, d’apparition brutale, des douleurs musculaires intenses, et des céphalées depuis 5 jours. Il a pratiqué une activité aquatique en eau douce (kayak) 1 semaine avant l’apparition des premiers signes.”
Vous souhaitez confirmer le diagnostic de leptospirose. Que proposez-vous ?
a – une hémoculture
b – un examen microscopique sur sang
c – une PCR sur sang (tube EDTA)
d – une sérologie : ELISA IgM et/ou test de Micro-Agglutination (test de Martin et Pettit)
Infections génitales HPV
28 octobre 13h-13h30
Jean-Luc PRÉTET
Université Bourgogne Franche-Comté
Directeur du CNR Papillomavirus
“Vous recevez le frottis en milieu liquide d’une femme de 45 ans dans le cadre du dépistage organisé du cancer du col de l’utérus. Elle n’a auparavant jamais eu de frottis cytologique anormal et aucune lésion du col de l’utérus. Le test HPV haut risque est positif.”
Vous proposez :
a – Le génotypage de l’HPV
b – La recherche d’HPV haut risque dans un an
c – L’analyse cytologique réflexe sur le même prélèvement
d – La réalisation d’un nouveau frottis pour confirmer la positivité en HPV haut risque
e – La réalisation d’un nouveau frottis pour analyse cytologique
Infections bactériennes materno-fétales
21 octobre 13h-13h30
Josette Raymond
MCU/PH
Bactériologie, Hôpital Bicêtre
« Un femme enceinte de 36 semaines d’aménorrhée consulte pour douleurs abdominales, fièvre, rupture prématurée des membranes. Les examens biologiques montrent une CRP à 20mg/l ainsi qu’une hyperleucocytose. L’accouchement survient 2h plus tard. Le nouveau né est à risque d’infection néonatale précoce.»
Sur quels examens bactériologiques vous appuyez vous afin de documenter une éventuelle infection néonatale?
a – Chez la mère
b – Chez l’enfant
c – Quelle bactérie recherchez vous plus particulièrement?
d – Quelle conduite à tenir pour le nouveau né?
Mycoplasmes urogénitaux
14 octobre 13h00-13h30
Invitée : Sabine Pereyre
Sabine Pereyre
CNR des IST bactériennes
CHU de Bordeaux – Université de Bordeaux
” Une jeune femme de 23 ans, en couple depuis 5 mois, se plaint depuis plusieurs semaines de leucorrhées persistantes et irritantes. Pour ses symptômes, la patiente a préalablement reçu de la doxycycline à deux reprises puis de la spiramycine. L’analyse cytobactériologique d’un précédent échantillon vaginal réalisé il y a deux mois avait montré 104 UCC/ml Ureaplasma spp. résistants aux tétracyclines mais sensibles aux macrolides et aux fluoroquinolones. Le recherche de C. trachomatis était négative. Elle consulte son gynécologue devant la persistance de ses symptômes. “
Quelle est la conduite cytobactériologique à tenir pour cette jeune femme?
a – Refaire une analyse cytobactériologique d’un échantillon vaginal avec recherche d’Ureaplasma pour rechercher une nouvelle résistance?
b – Traiter d’emblée avec une fluoroquinolone?
c – Dépister les Ureaplasma chez son conjoint?
d – Refaire une analyse d’un échantillon vaginal sans recherche d’Ureaplasma ni de M. hominis?
e – Lui proposer un dépistage de M. genitalium?
Clostridioides difficile
7 octobre 13h00-13h30
Frédéric Barbut
CNR Clostridioides difficile
CHU AP-HP Sorbonne Université
Site Saint-Antoine
Mme A., 90 ans, est hospitalisée pour surinfection bronchique sur BPCO. Elle est traitée par AMC pendant 5 jours et sort de l’hôpital. Quatre jours plus tard, elle revient aux urgences pour douleurs abdominales violente, fébricule à 37°8, et une diarrhée importante (6 selles/j), glaireuse et nauséabonde. Le scanner montre un épaississement de tout le cadre colique.
Les résultats de laboratoire sont le suivants :
- GDH: positif
- EIA toxine A+B: négatif
- Culture sur mWeu ChromlD:
Quelles conclusions en tirez-vous?
a – Il s’agit d’un faux positif en GDH
b – Il s ‘agit d’un C. difficile non toxinogène
c- Il s’agit d”une souche de C. difficile qui n’hydrolyse pas l’esculine
d – Je fais une PCR sur la selle pour connaître le caractère toxinogène de la souche
Borréliose de Lyme
30 septembre 13h00-13h30
Benoît Jaulhac
CNR des Borrelia & Laboratoire de Bactériologie,
UR 7290 et CHU de Strasbourg
« Un homme de 56 ans est hospitalisé pour polyradiculite des membres supérieurs et inférieurs. Les symptômes évoluent depuis 5 mois. Dans ces antécédents, il a présenté une piqûre de tique sur la cheville il y a 5 mois. Une neuroborréliose est évoquée.
Les 1ers résultats de laboratoire sont les suivants :
- Sérologie sanguine Borrelia négative en IgG
- Sérologie sanguine Borrelia positive en IgM confirmé en western-blot
- Cytologie du LCS normale et sérologie Borrelia sur LCS négative en IgG
Quels conclusions en tirez-vous ? Que proposez-vous ?
a – Vous demandez une synthèse intrathécale anti IgG Borrelia
b – Vous demandez une PCR Borrelia sur le LCS
c – Vous adressez le sérum à un laboratoire réalisant un Elispot Borrelia
d – il s’agit d’un contact simple avec Borrelia sans rapport avec la pathologie du patient et vous cherchez avec le clinicien une autre étiologie
KT et chambres implantables, ne pas se planter
1er Juillet 13h00-13h30
Brigitte Lamy
Service de Bactériologie, CHU Nice
INSERM U1065, Univ Côte d’Azur
CMBI, Imperial College London
« Un patient de 62 ans est hospitalisé en hématologie pour une LAM. Il a reçu il y a 10 jours une 1ère cure de consolidation post chimiothérapie. Il est porteur d’un PICCline. Il présente un syndrome confusionnel fébrile avec une hypotension. Des hémocultures sont prélevées au même moment sur le PICCline et en périphérie. Les hémocultures se positivent et un Aeromonas caviae est identifié. Les flacons prélevés sur le PICCline se positivent en 15 heures, les flacons prélevés en périphérie se positivent en 17h00 et 17h30. »
Comment interprétez-vous ces résultats ?
a – Le délai différentiel de positivité est supérieur à 2 heures, vous concluez que le PICCline est à l’origine de la bactériémie
b – Bien que le délai différentiel de positivité soit supérieur à 2 heures, vous concluez que le PICCline n’est pas à l’origine de la bactériémie
c – Le délai différentiel de positivité est inférieur à 2 heures, vous excluez le PICCline comme origine de la bactériémie
d – vous n’êtes pas sûr de l’origine de la bactériémie, vous faites des investigations complémentaires, notamment vous demandez une coproculture
e – L’origine de la bactériémie est difficile à affirmer, vous demandez le retrait du PICCline pour réaliser une culture du cathéter
Rougeole
24 juin 13h00-13h30
Julia Dina
Laboratoire de Virologie & CNR ROR
Centre Hospitalier Universitaire de Caen
« Une famille de gens de voyage avec 2 enfants se présente aux urgences pour l’apparition chez tous les membres de la famille d’une éruption morbiliforme accompagnée de fièvre. Ils rapportent avoir été vaccinés environ 3 semaines auparavant contre la rougeole dans le cadre d’une campagne de vaccination menée dans la région où ils ont séjournés du fait d’une épidémie récente. Les résultats des sérologies sont : IgG et IgM anti-rougeole positifs et IgG et IgM anti-parvovirus B19 positifs. »
Ce bilan est compatible avec :
a – Une rougeole post- vaccinale
b – Une primo-infection parvovirus B19
c – Une infection rougeoleuse associée à une réactivation polyclonale
d – Une infection récente qui doit être confirmée par PCR sur des prélèvements respiratoires
e – Une rougeole post-vaccinale
Examen microbiologique du sperme
17 juin 13h00-13h30
Florence Grattard
Laboratoire Agents infectieux et Hygiène
Pôle Biologie – Pathologie
CHU de Saint-Etienne – Hôpital Nord
« Patient de 35 ans consultant pour bilan d’infertilité. L’examen du sperme après coloration de Gram montre quelques leucocytes, de nombreux bacilles à Gram négatif et quelques cocci à Gram positif. L’aspect en culture (10 µL ensemencés sur gélose au sang cuit et sur chromogène urinaire) est présenté ci-dessous à gauche : 2 types de colonies observées sur les 2 géloses, avec aspect en nappe d’une des espèces sur gélose au sang cuit. La culture des mycoplasmes en galerie est présentée à droite.»
Comment interprétez-vous cette spermoculture?
a – Il s’agit d’une flore de «contamination »
b – Il faut identifier le bacille et faire un antibiogramme car le dénombrement est ≥102 UFC/mL
c – Il faut identifier les cocci et faire un antibiogramme car le dénombrement est ≥104 UFC/mL
d – Il s’agit d’une infection à Ureaplasma spp car le titre est ≥104 UCC/mL
e – Un contrôle de la spermoculture serait souhaitable
Sérologies bactériennes utiles ou inutiles
10 juin 13h00-13h30
Anne-Laure ROUX
Service de Microbiologie
Centre Hospitalier Universitaire Ambroise Paré, BOULOGNE BILLANCOURT
« Un patient de 35 ans consulte son médecin généraliste car il a remarqué depuis quelques jours cette lésion rouge sur sa jambe droite. Ce patient fait partie de la ligue pour la protection des oiseaux et a été en stage d’observation en Alsace il y a trois semaines. A son retour, il a constaté de multiples piqûres d’insectes mais ne sait vous préciser lesquels. Depuis 2-3 jours, il se plaint de douleurs articulaires fugaces et de douleurs musculaires diffuses. Il se sent par ailleurs un peu plus fatigué que d’ordinaire.»
Faut-il lui prescrire une sérologie?
Si oui laquelle et comment l’interpréter?
Legionella spp.
3 juin 13h00-13h30
Sophie Jarraud
CNR des légionelles & Bactériologie
Institut des Agents Infectieux (IAI)
CHU de Lyon
” Un homme de 62, tabagique 32 PA, ayant de la fièvre + une asthénie majeure depuis 3 jours se présente aux urgences. Le bilan retrouve une hyperthermie à 39°C avec un foyer de pneumopathie alvéolaire du lobe supérieur droit et une hyponatrémie à 127 mmol/L. Un traitement par augmentin et macrolide est débuté, relayé par augmentin seul devant l’antigénurie légionelle négative. Le patient est hospitalisé pour surveillance. Le lendemain il présente une détresse respiratoire aiguë avec signes de défaillance hémodynamique avec marbrures. Il est transféré en réanimation.”
Vous souhaitez éliminer une légionellose. Que proposez-vous ?
a – refaire une antigénurie sur un autre échantillon d’urines
b – chauffer les urines et refaire le test
c – une PCR syndromique sur prélèvement naso-pharyngé
d – une PCR Legionella sur LBA car plus sensible pour L. pneumophila sérogroupe 1
e – une PCR Legionella sur LBA pour détecter toutes les Legionella
Le prélèvement vaginal en pratique
27 mai 13h00-13h30
Philippe Lanotte
Service de Bactériologie, Virologie et Hygiène hospitalière
Centre Hospitalier Régional Universitaire de TOURS
Equipe Bactéries et risque materno-fœtal, ISP1282 Infectiologie et Santé Publique
UMR INRAE-Université de Tours
« Femme de 28 ans qui consulte en gynécologie pour des pertes abondantes et malodorantes. Elle a eu des rapports sexuels non protégés avec plusieurs partenaires dans les 6 mois. La coloration de Gram du prélèvement vaginal est présentée ci-dessous à gauche et l’aspect en culture obtenu sur la gélose « chocolat »est présenté à droite après 48 heures d’incubation. »
Parmi les réponses suivantes lesquelles sont exactes:
a – il s’agit d’une flore normale
b – il s’agit d’une flore de vaginose
c – il s’agit d’une flore intermédiaire
d – la culture est indispensable pour conclure à une vaginose
e – Une PCR Gardnerella vaginalis aidera au diagnostic
Bartonella
20 mai 13h00-13h30
Modérateur : Christophe Burucoa
Pierre-Edouard Fournier
CNR des Rickettsies, de la fièvre Q et des Bartonella
Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée Infection
CHU de MARSEILLE
« Un diagnostic d’endocardite aortique est porté chez un patient âgé de 30 ans, sans domicile fixe depuis 2 ans. Les hémocultures à l’entrée sont négatives. Il dit n’avoir aucun antécédent médical particulier en dehors d’épisodes de fièvre récurrents depuis plusieurs mois. L’examen clinique montre la présence de poux du corps.
Le bilan biologique met en évidence une leucocytose à 18 G/L (80% PNN). »
Vous suspectez une bartonellose:
a – à Bartonella henselae
b – à Bartonella quintana
c – Les Bartonella sont des intracellulaires strictes, ce qui explique la négativité des hémocultures
d – La sérologie par immunofluorescence vous donnera le diagnostic d’espèce
e – Le profil obtenu en western blot est évocateur d’endocardite
Diagnostic de l’infection par le VIH
6 mai 13h00-13h30
Aspects pratiques et pièges lors du diagnostic biologique initial
Modérateur : Christophe Burucoa
Karl Stefic
Service de Bactériologie, Virologie et Hygiène hospitalière
Laboratoire de Virologie & CNR VIH laboratoire associé
Centre Hospitalier Régional Universitaire de TOURS
« Un homme de 30 ans se présente aux urgences avec de la fièvre, de la toux, une asthénie. Il rapporte des rapports sexuels non protégés multiples il y a 1 mois lors de vacances. Le bilan biologique révèle une lymphopénie à 0,8 G/L et un test de dépistage VIH positif. Le western blot est présenté ci-dessous. »
Ce bilan est en faveur :
a – d’une primo-infection VIH
b – d’une infection à VIH-2
c – d’une infection à VIH-1, probable groupe non-M
d – d’une infection VIH avancée
e – la charge virale est nécessaire pour conclure