Une inondation meurtrière à Valence en Espagne, cet hiver, de nombreuses régions de France se sont révélées vulnérables face à une fréquence accrue des catastrophe naturelles, le tout dans un contexte de changement climatique. Nous sentons les prémices des changements à venir poussant nos gouvernants à présenter ce 25 octobre 2024 un troisième Plan national d’adaptation au changement climatique. Ce plan qui anticipe une France à +4°C contient une mesure « l’approche « une seule santé » pour prévenir les risques sanitaires liés au changement climatique et assurer la résilience de notre système de santé » qui consistera à mener une étude de vulnérabilité des établissements de santé, sociaux et médico-sociaux. Les 2 mois de consultation publique qui s’ouvrent sont une réelle opportunité pour nous microbiologistes d’insister sur la nécessité de prendre en compte l’impact du réchauffement climatique sur l’émergence ou la propagation de microorganismes pathogènes, de leurs vecteurs et des mécanismes de pathogénicité microbiens inédits auxquels nous serons amenés à faire face. Dans un contexte de rigueur budgétaire, il nous faut défendre la recherche en microbiologie, une discipline qui nous permettra de faire face au chamboulement à venir maladies infectieuses suite au réchauffement climatique.
https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/documents/20241025_DP_PNACC3.pdf
Lien de la consultation publique : https://consultation-pnacc.ecologie.gouv.fr/
Ascel SAMBA,
Université de Poitiers
