Microbiologie Biotechnologies Microbiennes

• Nathalie GORRET (TBI Toulouse)
• Emilie Muller (Université Strasbourg)
• Hélène VELLY (IFPEN)
• Elie Le QUEMENER (INRAe Narbonne)
• Etienne PAUL (TBI Toulouse)
• Vincent THOMAS (Lallemand Health solutions)

Les biotechnologies microbiennes s’intéressent aux microorganismes d’intérêt (« outils ») exploités dans des procédés de fabrication, de transformation ou dégradation dans un but industriel. Les applications portent sur  la production de biomolécules pour la chimie, la pharmacie et l’énergie (on parle aussi de  « Biotechnologies Blanches »).

On peut également y associer:

•  les biotechnologies environnementales, dont l’objectif est de traiter et de valoriser les bioressources résiduaires (déchets organiques et inorganiques, eaux usées, effluents,…) en exploitant les capacités de biotransformation de consortia microbiens dans des procédés industriels,
•  ainsi que la transformation de matières premières en aliments fermentés.

Interface avec les sections « aliments » et « environnement »

La section Biotechnologies microbiennes de la SFM regroupe les membres qui utilisent les micro-organismes comme outils pour transformer des matières premières en aliments fermentés (boissons alcoolisées, fromages, ensilages végétaux, saucisson……), pour produire des métabolites intéressants (acides aminés, alcools, acides, antibiotiques….) ou dépolluer les effluents. Si les aliments fermentés sont élaborés depuis l’antiquité, les progrès dans la connaissance des souches microbiennes permettent de mieux maîtriser leurs qualités organoleptiques et nutritionnelles (probiotiques) ainsi que leur diversité. Ils  représentent environ le tiers de notre alimentation.

Avec la raréfaction du pétrole et les préoccupations environnementales, la production de métabolites microbiens bio-sourcés prend de plus en plus d’importance pour pouvoir remplacer les produits pétro-sourcés. Ainsi des levures et  des micro-algues sont (et vont être) utilisées pour produire des biocarburants, et les bactéries, modifiées génétiquement ou non, peuvent produire divers métabolites (synthons ou molécules plateformes) qui sont utilisés par la chimie verte pour fabriquer des polymères (bio-plastiques, bio-textiles, résines, détergents ……). Ainsi l’acide lactique et l’acide succinique sont déjà produits par fermentation à l’échelle industrielle pour la fabrication respectivement de polylactate (plastiques biodégradables, impression 3D, …) et de résines, antigels, plastifiants…..

Enfin la dépollution des effluents urbains ou industriels est une nécessité absolue avant le rejet dans les rivières. Cette dépollution fait appel aux capacités hydrolytiques et fermentaires des micro-organismes. Les travaux récents (électrofermentation et électrosynthèse bactérienne) cherchent à coupler dépollution et production de métabolites.

• Proposer des sessions pour le congrès national annuel : plusieurs sessions doivent être proposées de façon à constituer un « parcours » attractif pour les microbiologistes biotechnologues,
• Organiser un colloque d’une journée ou ½ journée par an sur un thème à définir, éventuellement en partenariat avec une autre société de Biotechnologie blanche,
• Organiser des webinaires courts à fréquence régulière,
• Etre présent dans la Newsletter de la SFM, sur le site internet, par des informations (actualités, publications,…)
• Communiquer par mail dans les réseaux des grandes institutions sur les évènements de la section et de la SFM.